J’ai envie de vous donner 9 conseils de développement personnel.
Très simples. Appliquez-les, et vous aurez plus d’énergie et de bonheur.
Voici le premier.
Conseil n°1 : les rituels sont plus puissants que les objectifs
J’ai connu une personne, il y a 5 ou 6 ans, qui avait mis en fond d’écran le chiffre 1 million.
Pour un million d’euros. C’est ce qu’il voulait gagner.
J’ai revu cette personne dernièrement : rien n’avait changé. Son patrimoine et ses revenus étaient toujours du même ordre.
La leçon à retenir, c’est que les objectifs ne sont rien. Les objectifs sont une idée. Un fantasme. Un rêve.
Ce qui est intéressant, c’est de se dire, comment j’y arrive.
Et là, les rituels se mettent en place.
C’est-à-dire les petites actions.
Une image à avoir en tête : l’eau qui dévale les montagnes.
Avec les années, elle creuse la roche. Sur une journée, vous ne verrez rien. Sur des millénaires, vous verrez des canyons spectaculaires.
Votre rituel est exactement comme cela. Une petite action à faire avec l’obstination de l’eau sur la roche.
Ne vous dites pas que vous voulez devenir millionnaire: apprenez les bases de la diversification boursière et des trackers (nombreux livres – comme « millionnaire avec la stratégie du paresseux »), ouvrez un compte titre et un PEA, et chaque mois, en début de mois, achetez vos titres.
Ne vous dites pas que vous voulez perdre 10 kilos d’ici l’été. Pesez vos assiettes, et faites l’effort de manger équilibré à chaque repas, de limiter l’alcool, le grignotage, et les cochonneries. Rajoutez 45 minutes de marche tonique chaque jour.
Ne vous dites pas que vous voulez vendre 500 formations chaque mois. Bossez chaque jour sur la création et la promotion de contenus payants et gratuits.
Ne vous dites pas que vous allez écrire un livre. Ecrivez plutôt 1500 mots par jour. Dans 2 mois, c’est fini. Du moins, le premier jet.
A vous de faire l’effort intellectuel. Votre objectif doit être transformé en rituels. Réfléchissez un instant, et engagez-vous.
Trouvez-vous une raison.
Faites-le pour vous, vos enfants, votre avenir, votre conjoint / conjointe, à vous de voir.
Mais commencez petit.
Un petit rituel, facile à tenir. Et devenez l’eau qui ronge la roche.
Vous verrez, en un an, en deux ans, comme vous aurez changé.
Conseil n°2 : être serein, c’est être focalisé : priorisez
Vous avez parfois l’impression de courir dans tous les sens ? De vraiment travailler des heures, sans avoir le sentiment d’avancer ?
Vous allez peut-être trouver que je frime, mais je n’ai jamais ressenti cela. En effet, une de mes qualités est ma capacité d’organisation (rassurez-vous, j’ai aussi des tas de défauts, comme l’orgueil).
Cette qualité m’a permis d’évoluer très vite dans la première partie de ma carrière, quand je bossais dans l’industrie. D’abord sur les organisations et les projets logistiques, puis en management.
Comment je m’y prenais ?
Tout d’abord, j’avais comme objectif d’avoir un opérationnel qui fonctionnait. J’ai donc mis en place des rituels pour les atteindre.
Comme former chaque semaine deux personnes de mon équipe à un nouveau processus. En quelques mois, toute mon équipe était polyvalente, et je galérais moins quand il y avait des absents.
Ou alors, en ayant toujours un projet d’amélioration continue en cours. Pas deux, pas trois, un seul. Et qui était remplacé par le suivant quand il était achevé, en place, en mode fonctionnement.
En 2 ou 3 ans, mes services tournaient en général comme des trains électriques.
Mais vous concrètement ? Comment avoir cette sérénité ? Comment prioriser ?
Facile :
Avalez le crapaud.
Ce n’est pas de moi, c’est l’idée de Brian Tracy dans le livre du même nom.
C’est quoi ? Tracy explique que si vous avez un gros crapaud bien dégueu à avaler, il vaut mieux le faire tout de suite, comme çà, le reste de la journée est une partie de plaisir.
C’est incroyablement puissant, je vous assure.
Je commence ma journée par le support email parce que je n’aime pas trop cela. Je garde le fun (la création de contenu pour après).
Ma fille commence toujours le weekend, ou le mercredi, par ses devoirs. Ainsi, le reste de son temps libre est vraiment… libre.
Pensez à la tâche qui vous gave le plus. La plus compliquée. Celle que vous n’avez pas envie de faire. Commencez par celle-là. Systématiquement.
Ensuite, soyez efficace pour la faire le plus vite possible, en faisant deux choses :
Un : Coupez les emails, éloignez le téléphone, les notifs Insta et WhatsApp, bref, tout ce qui vous interrompt. La productivité, c’est avant tout limiter les interruptions.
Deux : bosser en mode « pomodoro ». Mettez une alarme téléphone à 25 minutes, et bossez à fond. Puis, faites un break de 10 minutes, encore avec une alarme. Retournez bosser à fond 25 minutes, avec une alarme.
Le reste de votre journée sera consacrée à ce qui vous plait. Et là encore, si vous avez beaucoup à faire, les deux conseils précédents sont valables.
Testez, vous verrez par vous-même.
Conseil n°3 : lâchez prise
Oh, comme j’ai du mal avec celui-là. Comme je peux refaire mes journées dans ma tête, chaque soir, et me dire que les choses auraient pu être différentes.
Le lâcher-prise, c’est l’acceptation. C’est de se dire que nos moyens sont limités, et que beaucoup de choses ne peuvent pas être changées.
Comme les traits profonds de votre caractère. Le fait que votre patron soit un tordu. Le fait que la maladie ou le handicap peuvent frapper, et que c’est injuste.
Face à ce qui nous pose un problème, nous pouvons :
- Lutter
- Fuir
- Accepter
Les deux premiers sont tout à fait valables. Mon fils est handicapé et le sera toute sa vie, mais évidemment, plus il va chez l’orthophoniste, au sport, à l’école, et mieux c’est pour lui. C’est un mix de lutte et d’acceptation.
Fuir ? C’est parfois la seule chose à faire. Par exemple, avec une relation toxique. Mieux vaut tracer sa route que de vivre avec un pervers narcissique, ou un profiteur.
Accepter ? C’est une autre étape.
Du genre, j’ai compris que je ne pouvais pas changer cela. Je vais donc faire avec. Faire au mieux. Ramasser quelques cicatrices au passage, mais essayer de chercher le bonheur malgré tout. En tirer une leçon positive. Me forger le caractère.
Accepter les choses comme sont, c’est la nature même du lâcher-prise.
Exemples :
Se dire qu’on n’a pas été augmenté, et que rester dans cette société encore et encore n’est pas la solution.
Se dire que son ado est en rage, tenter de communiquer, mais aussi accepter que le temps fasse son œuvre.
Que vous étiez fort en maths, et que votre gamin déteste cette matière, mais qu’il d’autres qualités.
Que vos résultats financiers ne sont pas forcément ceux que vous visiez, mais qu’après tout, vous couvrez vos besoins, et c’est ce qui compte.
Se dire qu’avoir des regrets est normal (sinon, on n’a rien appris de ses échecs). Qu’on ne change pas le passé. Qu’on peut juste essayer de se construire le futur, mais qu’après tout, les bonnes choses sont dans le présent.
Conseil n°4 : aimez-vous
Un des points les plus importants du développement personnel ? Apprendre à s’aimer, soit même.
On est dans le monde de la comparaison, et la comparaison, c’est destructeur.
Un de mes amis possède un bateau de 20 mères, amarré à Golfe-Juan. Un joujou à 4 millions. Quand vous êtes dessus, les jeunes prennent des photos, ils se demandent si vous êtes connu.
Nous étions en famille, invités sur le bateau, et nous marchions un soir de l’autre côté de la marina, là où sont amarrés les monstres : les yachts de plus de 50 mètres, qui appartiennent aux fortunes pétrolières, ou aux patrons de la Silicon Valley.
Commentaire de mon ami : « putain, ça dégoute ».
Ces mots sont restés gravés dans mon esprit. On est toujours le pauvre de quelqu’un. Si ça trouve, les jours ou Jeff Bezos se fait doubler par Elon Musk au classement du plus riche, il est dégouté, lui aussi !
Mon ami faisait des expéditions incroyables autour de la Corse, dormant de crique en crique, mais n’était rien de plus qu’un gamin qui bave d’envie devant les baskets neuves de son pote.
La comparaison est une mauvaise chose.
Et le pire ? nous sommes dans le monde de la comparaison.
On idéalise sa vie sur les réseaux sociaux. On envie les vacances du cousin. Oh, la nouvelle jupe de ma sœur. Oh, comme ils ont une vie pleine d’amis.
Ce n’est que de la façade, et cela créé un sentiment d’échec si l’on n’a pas le même niveau de « réussite ».
Il n’y a pas d’âge pour avoir se première voiture. Il n’y a pas d’âge pour un avoir un diplôme. Il n’y a pas d’âge pour être propriétaire. Il n’y a pas d’âge pour se marier. Ne laissez pas des normes vous pourrir la vie.
Vous avez votre parcours. Vos qualités, vos défauts. Votre passé, vos expériences. Vous devez faire avec.
Aimez-vous. Pardonnez-vous. Vous avez envie d’avancer, et vous commencez à vous y mettre. C’est très bien, continuez. Vous n’avez pas envie aujourd’hui ? Tout le monde peut recharger les batteries, vous recommencerez demain. Vous n’êtes pas le plus beau, le plus fort. Et alors ? Ne trouvez-vous pas que vous avez déjà parcouru un bon bout de chemin ?
S’aimer soi-même, ce n’est pas pour devenir une star narcissique, c’est avoir l’honnêteté de reconnaitre que de belles qualités côtoient vos défauts, et que vous parcourez le chemin.
Soyez-en fier.
Conseil n°5 : trouvez de la beauté dans la difficulté.
La vie peut-être dure, hein. Et injuste. On fait de son mieux pour s’en sortir, et le destin vous met un coup de marteau sur les chevilles.
Parfois, on est né dans une famille d’alcooliques, et les mandales volent en escadrilles.
Parfois, la maladie touche ceux qu’on aime, et votre cœur se brise pour des années.
Et le pire ?
Vous n’y échapperez pas. Tous les adultes font face à une grande difficulté, un jour ou l’autre.
C’est par exemple cette mère de famille, dont la vie a toujours été parfaite, et dont la fille devient anorexique.
C’est cet adolescent, dont le père a un accident de voiture et qui finit en fauteuil roulant.
Tout le monde aura droit à sa tempête.
Et face à tout cela, on se décourage. On baisse les bras. On accuse le destin, la vie, Dieu, on se dit qu’on nous fait payer nos fautes.
Je peux le comprendre : c’est normal de souffrir. Vous êtes humain, félicitations.
Et que pouvez-vous faire pour vous relever ?
Accepter les épreuves. En tirer une leçon. Réaliser que chaque cicatrice est la preuve d’un combat gagné, et que cela vous fait grandir.
L’autisme de mon fils est ce qui m’a fait le plus de peine dans toute ma vie. Je sais que des gens vivent bien pire, mais pour moi, c’était le plus douloureux. Voilà 10 ans que le diagnostic est tombé.
Il est comme cela. C’est tout. Je l’aide au mieux. Il est heureux et bien dans ses pompes. Il est gentil, sage, câlin. C’est déjà bien. Il progresse un peu chaque jour.
Son handicap a provoqué mon licenciement, mais ce licenciement a engendré mon business en ligne.
Nous avons rencontré des gens, des thérapeutes, des amis. Nous avons appris sur nous-mêmes. Nous sommes plus posés, plus patients.
Du bon est ressorti de cette épreuve, c’est un fait.
Mon conseil ?
Voyez la vie comme un ring de boxe. Quand vous montez sur le ring, vous vous faites dessus. Vous savez que vous allez avoir mal, et qu’il va falloir vous battre. Et vous vous demandez ce que vous faites là.
Mais après le combat, inexplicablement, vous êtes fier. Vous avez encaissé. Vous avez fait face, avec courage. Il y a de la beauté dans la boxe.
A vous de trouver la beauté dans les épreuves, et d’arborer fièrement vos cicatrices, preuve que vous avez fait face.
Conseil n°6 : tout change, et c’est bien
Je n’ai jamais aimé le discours du « c’était mieux avant ».
Vous savez bien, tonton Jacquot, au réveillon, après sa sixième coupe de champagne…
Qui vous explique que le monde va de mal en pis, surtout depuis Macron… Non, Chirac… Non, Mitterrand… Non, Napoléon… Non, Henri IV.
En réalité, l’historien Paul Veyne, dans « La vie privée dans l’Empire romain » (je sais, j’ai des drôles de lectures) explique que dès l’antiquité, les vieux cons trouvaient que les jeunes cons ne respectaient plus rien, et que c’était mieux avant.
On pouvait passer son esclave par les armes parce que sa tronche ne vous revenait pas, c’était quand même vachement mieux.
En réalité, le changement est partout, inéluctable, et si vous ne l’acceptez pas, vous en souffrirez.
C’est ce nouveau chef.
C’est ce nouveau concurrent.
C’est cette nouvelle réglementation.
C’est ce nouveau voisin.
C’est le nouveau copain de votre fille.
C’est l’arrêt de « Plus belle la vie », oh non, pas ça, je vais écrire à France 3 croyez-moi.
Le monde est une énorme gélatine instable, et nous sommes des petites choses coincées à l’intérieur.
Face aux changements vous pouvez :
- Serrer le frein à main, devenir nostalgique, grincheux, et rater le coche.
- Vous dire que si le bon finit par changer, le mal aussi. Qu’il y a un défi, que c’est assez sympa cette nouveauté, et qu’en y réfléchissant bien, vous pourriez y trouver des opportunités.
Par exemple :
Vous êtes investisseur immo et le gouvernement vous pond une loi sur les encadrements des loyers.
Vous pouvez les maudire, attendre les élections et espérer que l’opposition gagne, laisser des commentaires rageux dans tous les blogs immobiliers, et écrire à Matignon. C’est sûr… cela va faire avancer votre schmilblick.
Ou alors…
Vous dire que cette loi ouvre des nouveaux horizons, que développer de la colocation est une bonne solution. Revendre votre appart actuel, acheter un nouveau bien, le transformer, avoir une meilleure rentabilité malgré les loyers fixés… Et ensuite, avoir une idée de formation en ligne sur le sujet.
Il y a un livre sur le sujet, je vous le recommande : « Qui a piqué mon fromage » de Spencer Johnson.
C‘est le genre de livre de moins de 100 pages qui s’est vendu à des millions et des millions d’exemplaires, et traduit dans toutes les langues.
Pourquoi ? Parce qu’il explique clairement comment s’adapter au changement, sous la forme d’un petit conte avec des souris.
Vous devriez le lire. Vos parents, vos enfants aussi. Et tonton Jacquot, qui se reconnaitra.
Ça va changer. Je vous le promets. Que vous soyez aujourd’hui au top, ou au plus bas. Alors faites avec.
Cherchez la tendance, reniflez ce qui arrive, évaluez les fenêtres de tir, et surfez les vagues.
Comment ? Comme ceci:
En utilisant le « et si ».
- Et si mon business en ligne se crashe, alors je pourrais toujours…
- Et si mon nouveau chef est un con, alors je pourrais toujours…
- Et si telle loi vient percuter mon univers, alors je pourrais toujours…
Vous êtes intelligent. Vous êtes pragmatique. Vous réfléchissez. Vous trouverez. Un peu de confiance, que diable.
Conseil n°7 : Motivez-vous
J’aime cette définition de la sagesse, qui est de Naval Ravikant me semble-t-il : c’est comprendre aujourd’hui les conséquences long terme de nos actions.
Par exemple :
Si vous n’épargnez pas régulièrement, votre retraite dépendra de l’Etat, et mes vieux jours ne seront pas très confortables.
Alors que si vous épargnez dès vos 20 ans la somme de 150 euros par mois, vous auriez un pactole supplémentaire de presque 293 000 euros à la retraite. De quoi voir venir.
Evidemment, cette épargne est un sacrifice de consommation immédiate.
Autre exemple :
Je suis un gourmand. J’aime le vin, les plats en sauce et les barbecues. Et j’aime bien me faire des marathons série sur Netflix, planté sur le canapé. Autant dire que si je ne fais pas gaffe, je suis sur l’autoroute de la maladie cardiovasculaire.
Donc, je veille à ne pas boire d’alcool en semaine, à pratiquer mon sport avec régularité, et à manger des légumes.
Je renonce à mes petits plaisirs immédiats pour profiter longtemps de la vie.
Problème : pas facile d’être discipliné.
C’est la faute de notre cerveau. Il est conditionné par des millénaires de survie dans une nature hostile. Il nous pousse à prendre ce qu’on peut prendre maintenant, et pour demain… on verra. Sans compter la pression de la société de consommation qui valorise le plaisir immédiat.
Le meilleur moyen d’être discipliné, c’est de trouver des éléments de motivation.
Voici mes suggestions :
Agissez en petites étapes
Si vous voulez mettre en place une épargne régulière, commencez par renoncer à une chose, et placez l’argent correspondant.
Non, cette paire de baskets n’est pas nécessaire. Mettez ces 80 euros de côté, c’est bon pour ce mois. Puis le mois prochain, faites un autre sacrifice d’épargne.
Vous allez prendre gout à la frugalité, à la simplicité, petit à petit.
Pensez habitudes, pas gros chantier
Pour avoir la forme, je vous déconseille de vous remettre à la course à pied en mode 1 heure d’effort chaque samedi.
Commencez plutôt par des sorties de 15 minutes, mais 3 fois par semaine.
Ça fait moins mal. Cela donne plus de résultats.
Pour améliorer vos relations, appelez régulièrement un membre de la famille éloignée, ou un vieux copain. Vous allez relier des liens distendus et cela vous fera du bien.
Pour développer votre business en ligne alors que vous êtes salarié, calez 30 minutes chaque matin, et une heure chaque soir sur votre ordi… Mais faites-le chaque jour, weekend inclus, quoi qu’il arrive.
Récompensez-vous
Quand une nouvelle habitude est bien ancrée dans votre routine, offrez-vous quelque chose qui vous fait plaisir. Une glace en terrasse. Un resto, un ciné, un bouquin, une fringue, ce qui vous plait.
La motivation n’est pas une sorte de feu sacré qui vous fait vous lever chaque matin en chantant. C’est dans les films. Si c’est ce que vous cherchez, sniffez-vous un rail. Mais dans un an, vous serez une épave.
La motivation, c’est l’application têtue de petites habitudes bénéfiques qui donnent des résultats phénoménaux à long terme.
Oh, je sais, je ne suis pas fun. Mais au moins, je sais que ça marche. Il suffit de penser à ce que vous louperez si vous n’êtes pas rigoureux. Dans 6 mois, 10 ans, 20 ans, vous serez moins riche, moins heureux, et moins en forme.
Ça vaut le coup de se bouger.
Conseil n°8 : améliorez vos relations
C’est probablement le plus beau cadeau fait à l’espèce humaine. J’ignore si c’est le résultat de l’évolution, ou un don divin, mais nous avons la chance de ressentir l’amitié et l’amour.
Dans le documentaire « Happy » sur Netflix, il est expliqué que notre bonheur tient majoritairement des bonnes relations que nous avons aux autres.
Ainsi, nous avons tous le pouvoir d’être heureux en passant du temps ensemble. Riche, pauvre, beau, laid.
Pensez à un grand barbecue. Avec tous les gens que vous aimez le plus. Un grand repas animé. L’ambiance. A la fin de la journée, vous seriez ravi. Tellement plus ravi qu’en dépensant de l’argent dans des boutiques, je vous l’assure.
Problème: les relations humaines peuvent aussi vous pourrir la vie.
Un partenaire abusif. Un conflit familial. Une dispute avec votre meilleur ami. Alors voici quelques conseils simples qui vous aideront à les améliorer.
En couple : essayez d’être après 10 ans comme vous étiez après 10 jours. Lors de votre rencontre, vous étiez charmant, prévenant, à l’écoute, disponible. Evidemment, les années installent une routine, et on est moins attentif à ce genre de chose. Pourtant, si vous faisiez cet effort, de temps en temps, de vous comporter comme au début… vous verriez que le sentiment amoureux se raviverait.
Dans la vie :
Ce que les autres pensent de vous n’a pas d’importance. Qui sont les autres ? Tous ceux à qui vous n’êtes pas très attaché. Un voisin. Un collègue. Un cousin éloigné par exemple. Leurs jugements, leurs avis sont sans importance. Personnellement, je prends en compte ce que me dit ma femme, quelques amis très proches et certains membres de ma famille. Car je sais qu’ils me parlent avec honnêteté, et parce que je compte pour eux. Pour le reste… je ne m’attarde pas sur ce qu’on peut dire.
Le pardon :
Oh, je sais que certains vous ont fait du mal. Ils vous ont trahi. Ils ont été injustes avec vous. Le pardon est difficile, et je ne suis pas forcément le mieux placé pour en parler… Mais essayez. Pardonner est toujours la meilleure chose à faire. Se venger, ressasser le passé… c’est tellement stupide. Un peu comme deux frères qui se fâchent et ne se parlent plus pendant des années, pour une connerie que tout le monde a oubliée… L’un des frères attrape un cancer du pancréas, il lui reste 3 mois à vivre. Les frangins se réconcilient aux portes de la mort… Et ils réalisent le gâchis de ces dernières années. Le nombre de grands barbecues qu’ils auraient pu partager au lieu de se faire la gueule. Cela ne veut pas dire que vous n’avez pas subi une injustice. Cela veut dire que vous êtes juste ok pour passer à autre chose.
La fuite :
Certaines personnes sont des connards irrécupérables. Manipulateurs. Menteurs. Pervers. Encapsulés dans leur colère, leur haine, leurs échecs et leur pessimisme. Vous ne les changerez pas. Si leur comportement affecte votre vie, peut-être devriez-vous penser à couper les ponts avec ceux-là. Quand il y a de la radioactivité dans l’air, la seule chose à faire est de se barrer.
Tout le monde porte une valise :
Cette valise est remplie de notre passé. Mais pas que. On y trouve nos réussites, nos échecs, nos doutes, nos espérances, nos espoirs. Notre personnalité, nos lubies, nos défauts, nos qualités.
Vous portez cela. Les autres portent aussi cela. N’ayez pas honte de ce que vous êtes, mais acceptez aussi ce que les autres sont. Un peu de souplesse, d’honnêteté et de compréhension facilitent bien la vie.
Les relations sont une recette. Un plat est réussi si vous ce que vous y mettez est bon, et que vous vous appliquez. Vos relations seront le résultat de ce que vous y apporterez. C’est un effort, c’est un travail, mais votre le résultat débordera sur l’ensemble de votre vie.
Conseil n°9 : cultivez le bonheur
Nous avons vu précédemment que :
- Les rituels sont supérieurs aux objectifs
- Être serein, c’est être focalisé, donc que vous devez apprendre à prioriser
- Que le lâcher-prise est parfois nécessaire
- Que vous devez vous aimer vous-même et vous pardonner vos erreurs
- Que vous devez trouver de la beauté et des leçons dans les difficultés
- Que vous devriez apprécier le changement
- Comment vous motiver
- Comment améliorer vos relations
Chacun de ces points est une brique dans le mur de votre bonheur. Ce mur, vous devez encore le construire, l’assembler, le fortifier. En cultivant vous-même le bonheur.
Le bonheur n’est pas quelque chose qui vous tombe dessus un jour, comme un ticket gagnant.
C’est quelque chose que vous devez cultiver vous-même.
En recherchant la beauté des moments.
Comme faire réciter les leçons à un gamin. Pour beaucoup de parents, c’est une plaie, j’ai toujours trouvé que c’était un moment privilégié avec ma fille.
Comme cette séance de sport si duuuure, mais que vous êtes content d’avoir accomplie.
Comme de boire une bière, en terrasse, à 11h45, avec un bretzel tiède. J’ai toujours adoré ça.
Comme cette discussion, avec votre partenaire, quand vous lui redites qu’il/elle est important pour vous.
Comme lorsque vous réfléchissez aux 5 dernières années, et que vous trouvez que finalement, vous avez parcouru un joli chemin.
Je sais que parfois, les coups de blues reviennent. Que l’on s’inquiète. Que l’injustice règne.
Je suis loin d’être un maitre zen. J’ai mes moments à la con, croyez-moi. Mais j’essaye de toujours continuer à marcher. Et de temps en temps, je repense à ces 9 petits principes, et je repars.
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