Alors comme ça vous essayer de vendre des formations, des coachings ou des ebooks sur internet. Avouez que vous vous sentez un peu perdus face à toutes les possibilités.
Aller sur YouTube, Insta ? un blog ? Tik Tok, Telegram ? Renifler les tendances futures, comme Clubhouse ? Faire de la pub, ou miser sur le référencement ? Produire souvent, ou alors moins, mais de meilleure qualité ? Faire de l’email journalier, ou pas ?
Je sais que cela vous donne le tournis. Voire, que cela vous décourage.
Moi aussi, pour tout vous dire. Je me sens comme devant le rayon yaourt de mon supermarché. Il y a trop de références, je ne sais même plus quoi choisir.
Alors je vous propose de simplifier. De revenir aux basiques.
Parce que quel que soit le support, audio, écrit, vidéo, quel que soit le réseau social, on revient toujours à la même chose : c’est juste une histoire de contenu.
Un contenu que vous devez créer. Pour le mettre sous les yeux d’un prospect. Pour le fidéliser. Et finalement, pour lui proposer un produit.
Le marketing de contenu est la clé de votre succès en ligne. C’est probablement une des compétences clés pour réussir en infoprenariat.
Oui. Je l’affirme avec force.
Le marketing de contenu marche. Il marche si bien que vous pourriez faire des ventes auxquelles vous n’aviez même pas pensé. Et j’ai deux histoires qui vont le prouver. Dans deux thématiques différentes.
Première histoire. Comment on me supplie d’écrire des pages de ventes alors que je n’ai jamais envisagé ce mode de monétisation sur TraficMania
2015.
Je gagne ma vie en ligne depuis plus de deux ans. Mon petit blog sur le tir sportif, ultra niché, me procure 3000 euros tous les mois. Pas dingue, mais j’en vis.
Ce blog m’a sauvé la vie.
Après mon licenciement plutôt brutal, j’avais tout misé dessus. Hors de question de retourner trimer dans le salariat. Cela m’aurait rongé. Et ma famille, en cascade.
Sur ce blog de niche, j’apprends le métier.
Je teste, j’échoue, je réussis, et je progresse en marketing. Je deviens bon en copywriting. En création de produits, en vente.
Alors, au bout d’un moment, je me dis : bon, je connais bien le sujet blogging. Je vais créer un blog webmarketing. J’ai assez de savoir à partager, et je peux intéresser une audience. Mais un truc qualitatif. Parce qu’en 2015, franchement, le paysage marketing internet francophone ne vole pas haut.
Je lance le blog TraficMania. D’abord quelques articles invités…
… Puis, je m’amuse à écrire des articles non pas sur des sujets très originaux… mais plutôt en allant au fond des choses, et en soignant l’écriture.
Je fais la promotion de ces articles, et la sauce prend. Ma liste décolle.
Et je me mets, après 4-5 mois de travail sur ce projet, à réfléchir à la monétisation. Mon idée : d’abord les coachings, puis, des formations en ligne.
Mais voici ce que je n’avais pas prévu
Mes bons articles avaient déclenché quelque chose d’inattendu. Des commandes.
Des emails du genre :
« Bonjour, j’ai lu vos articles. J’aime bien ce que vous faites. Pourriez vous m’écrire une page de vente / une page à propos / une séquence email / la présentation de mon entreprise etc ».
Quelle surprise ! Je n’avais jamais proposé ce genre de prestation. Je n’avais jamais écrit une page de vente disant : « je vais écrire pour vous ». Et voilà qu’on me demandait combien est-ce que je prendrais, seulement grâce à quelques articles soignés !
Résultat, cette première année, j’ai écrit pour un gros blog immobilier. Pour une société de nettoyage qui refaisait son site. Pour un organisme de formation qui vendait des certifications travail en hauteur et cordistes. Pour une agence web. Etc.
Je n’avais aucune idée de mon tarif. Alors j’ai annoncé 500 euros la page, avec révisions illimitées. J’aurai sans doute pu facturer plus, car personne n’a négocié le prix.
Mais peu importe… je gagnais de plus en plus d’argent sur le net. Tout simplement parce que mon contenu poussait des gens à me passer des commandes, sans que je ne leur demande quoi que ce soit.
Et le mieux: cela n’a jamais arrêté. Je reçois encore des emails de ce genre très régulièrement. Même si je prends plus ce genre de commande par manque de temps, cela me fait plaisir.
Mais encore:
Je sais ce que vous allez me dire
« Tu es bien gentil, André, mais tu es dans le webmarketing. Moi, dans ma thématique, cela n’arrivera jamais, c’est impossible ».
Détrompez-vous. Parce que voici venir la preuve suivante, avec notre seconde histoire.
Deuxième histoire : comment on me supplie de donner des cours de tir sportif au 4 coins de la France alors que je n’ai jamais été qu’un simple pratiquant de club
Retournons encore plus loin.
2013.
Ma vie par en vrille, je le sens. Travail, famille, couple, moral, tout est dur. Mon fils n’a que 3 ans, et depuis quelques mois je sais qu’il est handicapé mental à plus de 80%. J’ai énormément de peine.
Je ne dors plus. Mon patron ne me fait de cadeau. Malgré des chiffres honorables, mes baignoires sous les yeux et mon enthousiasme en baisse me sont fatals. Je suis viré comme une sous-merde.
Ma femme me supporte, mais elle est inquiète, je le sais. Ma fille ainée, petit bout de chou encore en maternelle, ressent bien que cela ne va pas fort. Mon fils commence à peine le travail avec les orthophonistes et les éducateurs, et son esprit est encore enfermé derrière un mètre de béton armé.
Je n’ai qu’une seule lueur d’espoir. Mon petit blog sur le tir sportif, que je tiens tant bien que mal depuis 2 ans, en mode loisir. Je vais le monétiser. C’est mon seul plan, alors que je suis au chômage.
Tous mes précédents projets blogging ont échoué. Mais celui-ci, j’y crois. Je sens que mon audience est demandeuse de conseils. Même si je ne suis qu’un simple pratiquant loisirs, mon petit blog plait.
Viré en juin, je consacre mon été à redonner du peps à ce blog. Contenu, promotion, je monte en charge. En septembre, je monétise, et gagne 6000 euros en 15 jours. Je n’ai jamais arrêté l’infoprenariat depuis.
Mais vous savez ce qui est étonnant avec ce blog ?
Non, ce n’est pas de gagner sa vie sur une petite niche. Il y a des milliers de thématiques qui permettent de le faire.
Ce qui est étonnant, c‘est que là aussi, on m’a passé des commandes, alors que je n’avais jamais rien proposé.
Et là aussi, grâce à la puissance du marketing de contenu.
Je ne compte plus les emails de ce genre :
« Bonjour, je suis lecteur / client, et pratique en Alsace / Bretagne / Provence / Picardie. Accepteriez vous de venir, à mes frais, me donner des cours en présentiel ? Quel serait votre tarif ? »
Là encore, je n’ai jamais rien proposé de tel à ma liste. Aucune page de vente. Juste des gens qui consultent mon contenu, et qui se disent : j’aime bien ce mec. Sa philosophie. Ses conseils. Je veux le rencontrer, et qu’on passe ensemble un bon weekend.
Voilà encore une preuve de l’efficacité du marketing de contenu.
(Pour la petite histoire, j’en suis resté au coaching à distance je n’ai jamais été donné des cours en live. Je ne suis pas officiellement moniteur, et les questions liées à l’assurance, et aux déplacements ont eu raison de ces demandes. Mais je suis certain que si je me mettais à la tâche, je pourrais aller gagner ma vie de cette façon)
Franchement. Si quelques contenus dans cette thématique ont donné envie à mon audience de me passer des commandes, alors vous pourriez le faire dans n’importe quelle thématique. Pas d’excuses.
Tout ce que vous devez faire c’est…
C’est vous offrir.
Offrir vos compétences. Votre savoir. Votre enthousiasme. Votre vision des choses. Votre assistance.
Le marketing de contenu, ce n’est rien de plus que cela.
Il faudra juste que vous fassiez l’effort de mettre votre offre en musique.
La partition ?
Votre blog, votre chaine YouTube, votre compte Instagram, peu importe.
A vous de répéter vos gammes. Soignez le contenu. Passez-y du temps.
Car c’est la vitrine qui inspire confiance, qui créé le lien, et qui donne envie aux gens de bosser avec vous. Libérez simplement son pouvoir !
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